En tant qu’échevin en charge du climat, de l’énergie et du développement durable, Jos Raymenants est particulièrement heureux que le Conseil communal ait approuvé hier soir l’adhésion à la Convention des Maires pour le climat et l’énergie. Car si la crise sanitaire nous préoccupe beaucoup aujourd’hui, le défi à long terme sera à n’en pas douter celui du réchauffement climatique. De nouveaux records de chaleur ont été battus ces derniers mois et plusieurs villes et communes sont confrontées à une grave sécheresse due au manque de pluies.

Avec son caractère très urbain et densément peuplé, notre commune est particulièrement vulnérable à la sécheresse et à la canicule. Adapter notre environnement pour le rendre plus résilient est un défi essentiel. Il nous faut par exemple travailler à rendre le sol moins perméable, comme il a été fait par exemple rue du Métal où les services de Catherine Morenville ont débétonné et végétalisé des pieds d’arbres. À l’automne de l’année dernière, nous avons déclaré l’état d’urgence climatique au Conseil communal, essentiellement afin de sensibiliser et réveiller les consciences sur le fait qu’il est moins une.

L’adhésion à la Convention des Maires est un autre pas dans la bonne direction. En adhérant à ce pacte, Saint-Gilles s’engage à lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de CO2 d’au moins 40 % d’ici 2030, notamment en améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments et par le recours aux énergies renouvelables. En outre, nos échevins s’engagent à présenter un plan d’action “climat et énergie” endéans les 2 ans. Pour cela, ils ne partent heureusement pas d’une page blanche : depuis plusieurs années notre Commune est active en matière de développement durable avec la Maison éco et l’Agenda 21.

Enfin, le département du développement durable est en train d’élaborer un bilan carbone chiffré qui servira de base à un Plan climat solide. Le moment venu, ce plan sera publié et mis à la disposition de tous les habitants via une plateforme numérique. Et comme c’est un combat essentiel que nous ne pourrons pas gagner seuls, des liens seront tissés avec d’autres acteurs comme le milieu associatif, l’entreprenariat ou le monde scientifique. Le résultat de ces réflexions conjointes et partenariats jouera un rôle déterminant dans notre approche locale du climat.