Depuis quand habites-tu à Saint-Gilles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?

Je suis arrivée à Saint-Gilles un peu par hasard, après mes études. A l’époque, je connaissais mal Bruxelles. Mes parents avaient quitté la région bruxelloise pour s’installer à Verviers alors que j’avais 7 ans. Mais j’ai toujours su que c’est à Bruxelles que je voulais vivre. Je cherchais un quartier proche du centre sans être trop bruyant. J’ai atterri rue Antoine Bréart, à Saint-Gilles, il y a 12 ans et je ne le regrette pas: Essayer Saint-Gilles, c’est l’adopter!

Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprécies, qu’est-ce qui devrait être changé/amélioré?

Je n’ai pas de voiture et je travaille chez moi, je connais donc bien le quartier, j’y passe énormément de temps. Je le trouve convivial, les gens se saluent facilement, les commerçants sont chaleureux, et je trouve tout ce dont j’ai besoin à proximité de chez moi, épicerie, boucherie, informatique, bricolage,… En termes de mobilité, le quartier est très bien connecté grâce aux différentes lignes de transports en commun, aux stations Cambio et Villo. Je jongle donc entre les différents modes de transports, je passe du vélo, au tram ou à la voiture en fonction de mes besoins.

Par contre, il y a bien des améliorations à apporter en termes d’espace public, notamment. Ainsi, la place Van Meenen au pied de l’une des plus belles maisons communale de la Région, mérite mieux qu’un parking. Si la commune a décidé de réduire l’espace réservé aux voitures, la surface dédiée aux piétons reste insuffisante et mal aménagée, et n’attire pas le promeneur sauf le lundi après-midi, jour de marché. Je pense aussi au mobilier urbain : à Saint-Gilles, on dirait qu’on s’obstine à le placer en dépit du bon sens! Il suffit de voir l’abribus de la station Horta, qui est mis de telle manière qu’il empêche quasi le passage d’une chaise roulante, d’un caddy ou d’une poussette. Sans compter le manque criant de parkings vélos dans notre commune.

Pourquoi milites-tu chez ECOLO ?

Ecolo est pour moi un lieu de plus pour faire bouger le monde. Nous ne pouvons pas continuer de vivre dans une société qui nuit au plus grand nombre de sa population. Pauvreté, stress, perte de sens,… sont les conséquences de notre société capitaliste qui traite les humains aussi mal que son environnement.

D’autre part, ma pratique professionnelle en tant que facilitatrice de processus participatif m’a permis de rencontrer de nombreux acteurs et des projets de la région bruxelloise. J’y ai vu de très belles initiatives comme de (trop) nombreux projets mal conçus. Cela m’a donné envie de m’impliquer davantage dans la gestion politique aux niveaux régional et communal. C’est dans cet esprit, qu’il y a un an, je suis devenue secrétaire politique de la locale Ecolo Saint-Gilles.

Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta première décision?

Je commence par une action qui peut paraître symbolique mais qui en fait montrerait un changement d’approche. Je change la dynamique du conseil communal, j’en fais un véritable lieu de démocratie : ouverture des débats, possibilité d’interpellation moins rigide, groupes de travail où tous les partis peuvent jouer leur rôle. La majorité PS-MR actuelle manque d’écoute et n’encourage pas la participation au niveau du conseil, il ne faut donc pas s’étonner qu’elle soit incapable de le faire avec les citoyens de la commune.

À Saint-Gilles, on peut te croiser…

Dans la rue, à pied ou sur mon vélo ! Dans les commerces saint-gillois, vu que j’y fais presque toutes mes courses.  Au marché de la place Van Meenen, le lundi, et du Parvis le week-end.

Comment peut-on te contacter?

Par mail: barbara@radigues.be
Par téléphone: 02/539.33.6
Ou en venant sonner chez moi : 52 rue Antoine Bréart.