Le coliving, oui, mais plus n’importe comment ! Les communes de Bxl-Ville, Ixelles et St-Gilles étant les communes les plus visées par le coliving (colocation de luxe gérée par des sociétés privées, à Saint-Gilles, on est à plus de 23 immeubles pour 233 chambres) avec mes collègues échevin.e.s de l’Urbanisme, Ans Persoons et Yves Rouyet, nous avons travaillé ensemble à un certain nombre de recommandations (lignes de conduite) afin d’encadrer ce nouveau phénomène, en attendant, on l’espère la réforme du règlement régional d’urbanisme, très attendue sur le sujet. »En plein essor dans la capitale, le « coliving » ou « cohousing » se décline en centaines de petites annonces en ligne. A ne pas confondre avec celui de la colocation qui n’est pas visée ici, ce secteur propose généralement, outre un espace commun, des chambres à louer assorties de nombreux services comme le ménage, la maintenance ou encore, le petit-déjeuner. Aux commandes bien souvent, des sociétés privées qui transforment un bâti existant pour y proposer ces logements, petits, mais haut de gamme et où le loyer tombe rarement sous la barre des 700 euros par mois. Un secteur florissant donc d’autant qu’il n’existe pas de réglementation particulière pour encadrer le coliving. De quoi placer les gestionnaires publics dans un certain embarras.  » Yves Rouyet et Ans Persoons. Explications dans l’article ci-dessous :https://plus.lesoir.be/379628/article/2021-06-21/bruxelles-trois-communes-ouvrent-la-porte-lencadrement-du-coliving