Nom : Catherine Morenville

Âge : 46 ans

Quartier où tu vis : rue de Savoie (quartier Hôtel de ville)

Ta profession / ton occupation principale :

J’ai d’abord été journaliste durant 12 ans, ensuite conseillère politique au groupe Ecolo au Parlement bruxellois

Depuis quand habites-tu à saint-gilles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?

Je suis arrivée à Saint-Gilles il y a 22 ans. J’ai d’abord habité 5 ans avenue Ducpétiaux ensuite douze ans rue Jean Robie et depuis 5 ans avec mes deux enfants, rue de Savoie, juste en face du Parc de Forest.

Outre le fait que j’ai travaillé durant de nombreuses années à Saint-Gilles non loin de la place Bethléem (rue Coenraets et rue Guillaume Tell), plein de raisons m’ont fait rester sur la commune : la proximité de lieux culturels, un tissu associatif riche et dense, le côté village, les quartiers contrastés, plein de chouettes cafés et restos, des marchés conviviaux, un bon réseau de transports en commun et si on parle du bâti, une véritable mine d’or patrimoniale….

La militance à Ecolo Saint-Gilles depuis 1999, l’organisation de fêtes du quartier, la création d’un quartier durable, le choix de mettre mes enfants à la crèche et à l’école communale, de m’investir dans l’association de parents de l’école, m’ont permis de m’ancrer dans la commune et dans mon quartier, sans parler, au fil des ans, des copains saint-gillois de plus en plus nombreux.

Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprécies, qu’est-ce qui devrait être changé/amélioré ?

La proximité du parc de Forest, on manque d’espaces verts sur Saint-Gilles, et clairement avoir de mon appartement une vue sur le parc et juste quelques mètres à franchir pour aller s’y balader, c’est un vrai luxe. La proximité des commerces et des cafés est aussi un atout, le quartier autour de la chaussée d’Alsemberg qui a longtemps été abandonné se transforme peu à peu.

Et à améliorer ? Dans l’immédiat, comme dans de nombreuses rues à Saint-Gilles, la propreté et les abris vélos qui font cruellement défaut. La diversité des commerces aussi, ils s’en ouvrent certes, mais c’est très polarisé sur l’horeca.

Pourquoi te présentes-tu sur la liste Ecolo-Groen ?

Je suis conseillère communale depuis 2012. Dans l’opposition, puisqu’en 2012, alors que nous représentions la 2e force politique de la commune, l’équipe Picqué n’a pas voulu d’une majorité progressiste. On a bossé, on est allé sur le terrain, rencontré de nombreuses associations et citoyens, interpellé et secoué le cocotier de la majorité et l’air de rien obtenu pas mal d’avancées depuis les bancs de l’opposition. Mais si on veut réellement transformer la commune, il faut aller plus loin, le renouvellement se fait attendre, ça ronronne trop alors que la commune déborde de supers initiatives émergeantes de ses citoyens. Saint-Gilles est une commune dynamique, créative mais cela ne se ressent pas dans le projet de la majorité. Notre commune a clairement besoin de nouveaux visages, de nouveaux usages, de nouvelles politiques. C’est le sens de mon engagement avec toute l’équipe des écologistes.

Quant au choix « Ecolo », j’y suis arrivée comme beaucoup via les états généraux de l’écologie politique en ‘98-99. D’abord sympathisante, je suis devenue membre parce que je trouvais que les écologistes dans de nombreux dossiers que je suivais à l’époque comme journaliste (demandeurs d’asile, réforme du minimex, partage du temps de travail, …), et où on se serait attendu à voir les socialistes davantage en pointe, étaient souvent bien plus à gauche. Sans parler des pratiques politiques empreintes d’éthique, de bonne gouvernance et d’une vraie culture de la participation. C’est chez Ecolo que ces préoccupations sont le plus ancrées, unanimement partagées et qu’on y travaille avec le plus de pertinence. Ce sont, en gros, les principales raisons pour lesquelles je me suis engagée. À Saint-Gilles en particulier parce que j’y vis : l’engagement local, c’est le premier degré d’implication et de levier politique.

Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta première décision ?

Je déclare tous les dimanches de l’année, journées sans voiture ! Non, sans blague, plus réalistement, j’installe au plus vite une mini-déchetterie sur Saint-Gilles, une grande n’est pas possible, il n’y a plus de réserve foncière pour en installer, mais une mini le terrain est trouvable. Actuellement, les habitants doivent courir sur Forest pour pouvoir déposer leurs déchets et quand vous n’avez pas de voiture, c’est galère. La mini-déchetterie s’inscrira évidemment dans un plan massif plus vaste de réduction des déchets et de valorisation de ceux-ci. #communezerodechet

À Saint-Gilles, on peut te croiser…

Sur mon vélo, c’est mon mode de déplacement favori mais je sillonne aussi pas mal à pied la commune. Je fréquente quasi exclusivement les commerces saint-gillois. On peut aussi me trouver dans les nombreux cafés qui peuplent la commune (Verschueren, Union, le bâteau ivre, Parade, la Biche, La Pompe, Rubis, …), le w-e au marché du Parvis, et par beau temps le jeudi au Carré Moscou et… à la guinguette du Parc de Forest, c’est quasi Saint-Gilles mais chuuuut, il ne faut pas le dire aux Forestois… 😉

Comment peut-on te contacter ?

Par courrier : rue de Savoie 146 – 1060 Saint-Gilles
Par mail : cmorenville@yahoo.fr