Depuis quand habites-tu à saint-gilles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?

J’habite à Saint-Gilles depuis plus de 9 ans. Je m’y étais installé en collocation pour son dynamisme culturel, sa mixité sociale et le fait que les loyers n’étaient pas encore trop chers pour l’étudiant que j’étais. J’ai vécu 6 ans rue Coenraets, où j’avais participé à monter un comité de quartier et sa fête de la rue Coenraets ! Depuis, j’habite du côté de Ma Campagne : si mon cœur est toujours déchiré entre le haut et le bas, mes mollets de cycliste me remercient de leur épargner quotidiennement l’avenue Verhaegen !

Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprécies, qu’est-ce qui devrait être changé/amélioré ?

J’aime le calme et l’architecture de Ma Campagne, son côté bohème aussi, la proximité du parc de Forest. La vie de quartier. J’ai mes bars et restaurants préférés, surtout les brasseries typiques. Sans parler des snacks de la barrière ! Mais ma terrasse donne sur la prison, pour ne pas oublier que ces beaux quartiers mettent aussi de côté beaucoup de monde.

Pourquoi te présentes-tu sur la liste Ecolo-Groen ?

Parce que mes engagements professionnels et militants touchent sans cesse le plafond de verre des décisions politiques. Parce que je pense qu’il faut radicalement modifier le système économique, et qu’on ne peut le faire sans le politique. Parce que la montée des inégalités économiques et sociales, et surtout de la pauvreté, à Bruxelles et dans le monde, est insupportable, tout comme les discriminations racistes, genrées ou autres. Parce que la destruction de la nature, du climat et des écosystèmes rend la vie impossible sur terre à de nombreuses espèces animales et végétales, mais aussi à l’homme. N’oublions pas que tout est lié : si la Belgique peut sembler relativement épargnée par le dérèglement climatique, la plupart des produits que nous consommons (aliments, voitures, vêtements, essence…) viennent des quatre coins de la planète !

Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta première décision ?

Je ne peux pas devenir bourgmestre : je suis français, et cette fonction m’est interdite par la loi, tout comme je n’ai pas le droit de voter aux élections législatives. Il y a encore du chemin à faire en matière de droit de vote, même en Belgique ! Néanmoins, je m’efforcerai de convaincre le conseil communal de fixer le cap sur deux priorités : le bien manger pour tous, et une mobilité douce favorisant les vélos, les piétons, et les transports en commun, et réservant la voiture à ceux qui en ont vraiment besoins : les plus âgés, les malades, les transporteurs professionnels, les familles nombreuses, etc. Ceci pour faire de nos rues des espaces de vie conviviaux, et non des zones dangereuses et bruyantes !

À Saint-Gilles, on peut te croiser…

Place Bethleem avec des petits os, à la friterie de la Barrière, sur le Parvis autour d’une bière, dans les parcs quand il fait beau, au marché du jeu de balle (parfois je me risque hors de Saint-Gilles !) au club de badminton ou encore à la salle d’escalade de la Place Morichard, entre autres !

Comment peut-on te contacter ?

Jonathan.peuch@gmail.com et au 0470 20 86 06