La presse s’est aujourd’hui fait l’écho de l’inculpation d’Henri Dineur, ancien Echevin de la Prévention, mais également des Finances et de l’Urbanisme à Saint-Gilles de 2000 à 2006, ainsi que de quatre fonctionnaires communaux. Il leur serait reproché d’avoir utilisé des subventions fédérales  « Eurotops » qui doivent normalement servir à intensifier des politiques de prévention dans la perspective des sommets européens à Bruxelles, afin de payer des heures supplémentaires fictives à des agents communaux.

Pour la locale Ecolo de Saint-Gilles, il est important de rappeler que, même si l’instruction est clôturée, la procédure judiciaire n’en est qu’à ses débuts. Le Parquet peut en effet encore très bien décider de ne pas poursuivre les inculpés. Auquel cas, cette affaire serait un pétard mouillé. Par ailleurs, à ce stade, la présomption d’innocence reste de mise et doit être respectée.

Il est pour nous toutefois essentiel que la Commune de Saint-Gilles coopère pleinement avec les enquêteurs et mette à leur disposition toutes les informations utiles. Et si les procédures judiciaires devaient aller plus loin, nous demanderions alors une évaluation des dispositifs de contrôles financiers internes, ainsi que la mise sur pied d’ une cellule spécifique d’audit interne. La Commune de Saint-Gilles doit se donner les moyens d’être irréprochable.

Si des pratiques de mauvaise gouvernance devaient être avérées – comme cela avait été le cas pour l’Agence immobilière sociale il y a deux ans – des mesures radicales devront s’imposer. Nous ne manquerions pas alors de  rappeler le Collège à ses responsabilités.

Alain Maron, chef de groupe au conseil communal
Barbara de Radiguès et Aziz Albishari, secrétaires politiques de la locale Ecolo Saint-Gilles