Une jeunesse active, informée et participative

Programme communal 2018

En dehors des enjeux fondamentaux de la politique de l’enfance et de celle de l’enseignement, Saint-Gilles se doit d’avoir une politique de jeunesse digne de ce nom pour cette part des Saint-Gillois·e·s qui représente presque ¼ de la population. Pour assurer le développement de chacun des enfants et jeunes saint-gillois, il est nécessaire de poursuivre une politique réfléchie et coordonnée d’accueil extrascolaire et de la jeunesse. L’enfant et le jeune sont des acteurs avant d’être des consommateurs. Il faut permettre à chacun·e de devenir autonome et lui offrir des occasions et des espaces complémentaires pour qu’elle·il puisse s’exprimer, se réunir, s’informer. La politique de la jeunesse doit constituer une priorité incontournable à l’établissement d’une politique sociale émancipatrice. Il faut assurer les liens entre sexes, générations et entre populations d’origines diverses, et ce, dès le plus jeune âge.

 

Nos propositions

  • Renforcer l’offre extrascolaire. Les stages sont très prisés et ceux offerts par le Cemôme, par exemple, sont vite saturés pendant les vacances scolaires. En complément au site d’information Animalin sur l’offre extra-scolaire à Saint-Gilles pour les 2,5 à 12 ans, un cadastre de l’offre devra être réalisé (comprenant aussi les activités pour ados) et un plan d’action élaboré en conséquence.
  • Encourager les activités extrascolaires en veillant à leur diversité : sport, culture et expression, sensibilisation (à l’environnement, la solidarité, …), etc. L’apprentissage non formel et la découverte doivent être également promus.
  • Créer plus d’écoles de devoirs, en favorisant le lien intergénérationnel (aide apportée aux enfants par des personnes retraitées, par exemple).
  • Faciliter l’accueil extrascolaire pour tous les publics; assurer l’interculturalité et faciliter une bonne coordination des acteurs saint-gillois spécialisés dans le domaine. Offrir un espace de parole et d’échange de pratiques entre les associations.
  • Renforcer l’inclusion des enfants porteurs de handicaps et assurer leur accès à un maximum d’activités publiques.
  • Concevoir un Plan Jeunesse local en concertation avec des jeunes.

  • Créer un conseil consultatif des enfants et/ou un conseil des jeunes, en s’inspirant de bonnes pratiques dans d’autres communes. Il s’agit de veiller à ce que les jeunes, en tant que futurs citoyens puissent s’impliquer activement dans les choix faits dans les matières liées à leur sensibilité : culture, sport, environnement, espace urbain, infrastructure.
  • Faire rapidement une évaluation des besoins en locaux et espaces intérieurs comme extérieurs pour les activités jeunesse, après consultation des acteurs présents sur la commune. Répondre aux besoins soit par des nouveaux espaces, soit par la mutualisation d’espaces existants.
  • Assurer la formation continue des animateur·rice·s de jeunes et faciliter leur action par un soutien administratif et logistique de la commune.
  • Continuer à développer les projets de mise en autonomie de jeunes suivis par les services de l’Aide à la jeunesse.
  • Encourager les projets en commun entre écoles et associations actives avec les jeunes, dans le respect des spécificités de chacun.
  • Assurer une bonne communication sur l’ensemble des possibilités de loisirs sur la commune.
  • Soutenir les activités intergénérationnelles par le développement de projets entre associations de jeunesses et maisons de repos.
  • Garantir l’accès de tous les jeunes aux installations communales (sportives, culturelles, …), notamment par des conventions conclues avec des institutions telles que le CPAS ou des organisateurs de plaines de vacances agréées par l’ONE, mais aussi en portant une attention genrée en rééquilibrant la mise à disposition des infrastructures dans l’espace public actuellement massivement masculines.
  • Favoriser dès le plus jeune âge l’égalité entre filles et garçons, notamment en sensibilisant les équipes pédagogiques au sens large (enseignant·e·s, accueillant·e·s extrascolaires, …) aux questions de genre pour prévenir des comportements sexistes (occupation des cours de récréation, répartition des rôles dans certaines activités, etc.).