Le végétal au cœur de Saint-Gilles

Programme communal 2018

Notre qualité de vie est intimement liée à la qualité de notre environnement. Celle-ci dépend de nombreux facteurs dont notamment de la présence de « poumons verts », du maintien de la biodiversité, de la propreté et de la lutte contre le bruit. Bien qu’encadré par le parc de Forest et celui de la porte de Hal, Saint-Gilles manque cruellement d’espaces verts.

La commune doit être attentive à ce que chaque habitant·e ait accès à un espace vert où se promener et se détendre à proximité de ses lieux de vie. La possibilité de fréquenter régulièrement un espace naturel est essentielle à la santé et au bien-être de tout un chacun et particulièrement des enfants.

Saint-Gilles doit aussi permettre à toutes celles et ceux qui le souhaitent d’améliorer leur cadre de vie, leur rue, leur quartier, via des comités de quartier existants ou à créer, ou via un contrat « gagnant-gagnant » avec la commune qui financerait les projets mis en œuvre par les citoyen·ne·s. Cette réappropriation de l’espace public par les habitant·e·s est bénéfique pour tout le monde.

Vouloir végétaliser la commune, c’est aussi dire stop aux projets communaux qui minéralisent les sols à outrance et favorisent la formation d’îlots de chaleur nuisible à notre santé. Le vert, ce n’est pas seulement parce que c’est joli !

Nos propositions

  • L’espace public est transformé autant que possible en espace vert. Dans le réaménagement des places et des rues, priorité est donnée aux plantations, aux façades et toits verts, et aux essences indigènes.
  • Un projet à réussir : Le réaménagement de la Place Marie Janson (carré Moscou) doit proposer un véritable espace vert multifonctionnel. Depuis deux ans, l’asblToestand teste l’utilisation de l’espace à l’aide de petites infrastructures. Cette position privilégiée lui a permis d’observer et d’écouter la place et ses usager·ère·s. Dans le cadre du contrat de quartier Parvis-Morichar, Toestand a transmis à la commune les éléments-clés qui doivent définir la future place. Malheureusement, ce dossier n’a pas été joint au cahier de charge communal. Ni les bureaux d’architectes concourant, ni le jury de sélection du projet ne pourront élaborer ou choisir un projet sur base des deux années d’expérience in situ. C’est dommage et peu cohérent. Il faudra veiller à ce que ces éléments-clés ne soient pas perdus. Nous serons plus qu’attentifs au réaménagement de la place Marie Janson.
  • Assurer une formation adéquate pour les ouvrier·ère·s en charge de l’entretien des espaces verts pour ne plus recourir à des pesticides.
  • Implanter des « pockets parcs » sur de petits espaces délaissés dans les quartiers très urbanisés et réfléchir à la reconversion d’espaces de stationnement en espaces verts quand c’est envisageable.
  • Soutenir les habitant·e·s désireux de rejoindre la “communauté Incredibleedible” (“les incroyables comestibles”) https://incredibleediblebelgium.wordpress.com/a-propos/ . Cette communauté combine végétalisation de l’espace public et accessibilité pour toutes et tous à une nourriture locale de qualité. C’est possible et c’est souhaitable à Saint-Gilles.
  • Soutenir les initiatives citoyennes de (re)verdusation des quartiers (plantes grimpantes sur les façades, bacs à fleurs/plantes dans la rue, etc.)

 

Renforcer la présence de la nature dans les aménagements de voiries et les projets immobiliers

  • Porter une attention plus particulière à l’état de santé des arbres de l’ensemble des avenues de la commune et aux solutions à trouver en cas de remplacement.
  • Augmenter le nombre de projets participatifs avec les riverain·e·s visant à améliorer la connaissance de la faune et de la flore dans les espaces verts.
  • Développer un maillage de zones naturelles vertes et bleues, notamment pour ramener espaces verts et zones aquatiques en milieu urbain.
  • Sensibiliser la population à la gestion différenciée (réduction des pesticides) de ses espaces verts (jardins…).
  • Protéger et végétaliser les intérieurs d’îlots, notamment dans le cadre des contrats de quartier ou des primes à la rénovation.
  • Poursuivre l’aménagement, la rénovation et la construction des bâtiments publics et leurs abords en favorisant la biodiversité (toitures vertes, nichoirs, espèces indigènes, verdurisation des façades par des plantes ornementales, ruches…).
  • Promouvoir le développement des abeilles en ville par un soutien aux apiculteur·rice·s (formation, lieux…), et promouvoir une campagne “Miel de Saint-Gilles”.