Une politique communale de prévention et soins de santé

Programme communal 2018

Permettre à tou·te·s les Saint-Gillois·es de vivre en bonne santé doit être un des objectifs prioritaires des politiques communales. Pour cela, il convient d’agir sur l’ensemble de ce que l’on appelle « les déterminants de la santé » tels que le logement, la qualité de l’air, l’alimentation, etc. Il s’agit de favoriser le bien-être des habitant·e·s, avec une attention toute particulière pour les plus faibles et la lutte contre les inégalités sociales de santé.

 

Nos propositions

Établir une stratégie globale pour promouvoir la santé

En collaboration avec l’ensemble des acteur·rice·s locaux·ales de la santé (prestataires de soins, associations de promotion de la santé ou actives en matière de sport, de culture, d’environnement…), établir un « plan saint-gillois de santé » qui, sur la base d’un état des lieux des besoins et de l’offre, déterminera les priorités politiques pour la législature. Ce plan sera transversal à l’ensemble des politiques (urbanisme, instruction publique, emploi…), et chaque échevin·e sera responsable de sa mise en œuvre dans ses compétences.

Mener des politiques favorables à la santé

  • Veiller à ce que la commune intègre la santé dans l’ensemble des politiques, par exemple en créant des espaces verts ; en organisant des fêtes de quartier pour favoriser la cohésion sociale et la rencontre entre habitant·e·s ; en soutenant l’alimentation durable dans les crèches, les écoles, les maisons de repos… ; etc.
  • Encourager les comportements favorables à la santé auprès des habitant·e·s, notamment soutenir l’activité physique (pratique d’un sport, déplacements à pied et à vélo…), promouvoir l’alimentation saine (promotion des potagers collectifs, des groupes d’achats locaux…), mener des campagnes de sensibilisation sur la réduction des risques (maladies sexuellement transmissibles, assuétudes…), etc.
  • Apporter une attention particulière à la réduction des inégalités sociales de santé, notamment en favorisant l’accès à un logement sain, en créant des infrastructures sportives ou récréatives dans les quartiers denses, etc.
  • Mener des opérations de sensibilisation aux pollutions intérieures (de l’air, de l’eau, moisissures, utilisation de produits nocifs…) destinées aux citoyen·ne·s mais aussi aux associations, employeurs…
  • Mesurer la qualité de l’air de façon structurelle dans toutes les écoles, crèches, centres d’accueil et maisons de repos. Ces mesures auront lieu au moins une fois par an ou, et en cas de mesure problématique, semestriellement.
  • La Commune – avec les écoles, crèches, centres d’accueil et maisons de repos – doit viser l’objectif d’une concentration NO² en moyenne annuelle en dessous de 20 μg/m³, seuil en-dessous duquel la qualité de l’air est considérée acceptable par l’OMS. À partir du moment où les mesures démontrent que la moyenne annuelle dépasse les 20 μg/m³, des mesures seront prises afin d’améliorer la qualité de l’air (cf. mesures dans le chapitre mobilité et espaces verts).
  • Au sein de son réseau scolaire et avec une responsabilisation des directeurs et usagers de l’établissement, la Commune doit investir dans l’isolation, la modernisation des installations de chauffage, la ventilation efficace des bâtiments scolaires et l’achat de mobilier durable, afin d’améliorer la qualité de l’air ambiant.
  • Saint-Gilles, commune « autOFF », via la mise en place d’une signalisation appropriée. Être autOFF, c’est couper le moteur si le véhicule est arrêté plus de 10 sec. Les raisons : Préserver la santé (particulièrement celle des enfants), préserver l’environnement et économiser de l’argent et du carburant. http://www.autoff.be/

 

Permettre à tou·te·s les Saint-Gillois·es d’avoir accès aux soins

  • Améliorer l’accessibilité de la première ligne de soins (médecins généralistes, infirmier·ère·s, kinésithérapeutes, psychologues…) : œuvrer avec les communes avoisinantes à la création d’un poste médical de garde pour le sud de Bruxelles ; encourager la création de maisons médicales et autres pratiques ambulatoires de groupe (plannings familiaux, services de santé mentale…), notamment dans les quartiers peu ou pas desservis actuellement ; soutenir la concertation entre les acteurs de la première ligne situés sur le territoire saint-gillois.
  • Poursuivre les politiques du CPAS (octroi de la carte médicale, accès à l’aide médicale urgente…) pour éviter que les habitant·e·s les plus précarisé·e·s ne doivent renoncer à des soins pour des raisons financières.